La transformation numérique repose aussi sur une solide relation entre DSI et DAF

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Alors que l’IT a pris du galon, un solide partenariat entre DSI et DAF est devenu d’autant plus important. Pour CIO États-Unis, des binômes DSI/DAF américains ont partagé la manière dont ils collaborent et proposé des conseils pour réussir. (Photo Pixabay)

Le journaliste américain Sydney J. Harris a un jour rappelé la différence entre les mots information et communication, en déclarant : « L’information désigne le fait d’émettre vers l’autre ; la communication le fait d’entrer en contact ». Les DSI et les DAF doivent tenir compte de cette différence pour nourrir leur relation, devenue plus étroite à mesure que la stature de l’IT a grandi. « Entrer en contact » devrait être un objectif clef pour ces rôles hautement synergiques et co-dépendants, car les DSI recherchent des financements pour accélérer les initiatives numériques et les DAF cherchent à justifier de façon pertinente les investissements.

La cohésion entre DSI et DAF a été particulièrement importante pendant la crise sanitaire. « Un partenariat stratégique solide entre les deux s’est révélé essentiel durant la pandémie de Covid-19, d’autant que de nombreuses entreprises ont dû réduire leurs dépenses et repenser leurs capacités numériques », estime Greg Douglass, responsable mondial de la stratégie et du conseil technologique chez Accenture. « Alors que l’analyse et la gestion des données deviennent de plus en plus importantes pour la réussite des entreprises, les directeurs financiers ont besoin des directeurs IT pour les aider à traduire les données et les informations en initiatives exploitables, qui produisent des résultats optimaux pour l’entreprise. »

La plupart du temps, la pandémie a eu un effet positif sur cette relation, les deux parties reconnaissant la nécessité de travailler ensemble pour atteindre des objectifs métier de plus en plus importants. Isaac Sacolick, président du cabinet de conseil numérique StarCIO, note que parmi les dirigeants qu’il a conseillés, les DSI lui ont dit avoir obtenu des financements pour des outils qu’ils n’auraient jamais eus en d’autres circonstances. « Qu’il s’agisse du passage au cloud ou d’un outil de conférence sur lequel l’entreprise vient de dépenser beaucoup d’argent, vous n’auriez jamais obtenu l’approbation du DAF » avant la pandémie, illustre-t-il. Le DAF est le « meilleur ami du DSI lorsqu’il s’agit de gagner en efficacité, de mettre en œuvre l’automatisation ou de réduire réellement les risques, mais un détracteur lorsque vous essayez de développer l’entreprise ou d’offrir de l’innovation, des expériences et de nouvelles façons de travailler aux employés », observe Isaac Sacolick.

Selon Deloitte, il est essentiel de trouver comment renforcer cette relation pour aligner les investissements IT sur les plans de croissance stratégiques et la performance métier. « De nombreux DAF et DSI comprennent l’importance de bien établir cette relation : pour les directeurs financiers, l’IT est souvent l’un des postes budgétaires les plus importants, et pour les DSI, 22 % sont rattachés à la direction financière. » Dans cet article adapté de CIO États-Unis, DSI et DAF exposent les tenants et les aboutissants de leurs relations, y compris les difficultés rencontrées dans leur collaboration, ainsi que des conseils pour construire une relation DSI-DAF solide.

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Article d’Esther Shein / CIO États-Unis (Adaptation et traduction par Aurélie Chandèze)

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